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Aube 6e degré
Dawn Degree 6th

Aube: Moment à partir duquel il y a suffisamment de lumière pour que les objets environnants soient identifiables et que les activités puissent commencer. Elle est définie de façon formelle comme le moment à partir duquel le soleil est à 6° sous l'horizon le matin.

 

Lieu de rencontre.

Avec soi.

Avec l'autre.

Entre l'invisible et le visible.

 

 

Aube 6e degré est une éloge de cette mince frontière invisible qui nous fait traverser de la réalité à l'existence onirique. À travers l'immersif, le projet explore la relation avec l'autre, avec nous-même, dans un espace reflétant un univers étrange inspiré de la forêt et des rêves, où l'individu participant devient part d'un ensemble poétique.

 

 

*Projet amorcé en 2015 toujours en évolution qui est une narration de l'espace qui place le spectateur au cœur du processus.


 

Van Horne Station, Montréal, 2015

 

 

Cette résidence a permis l'éclosion et la matérialisation d'un univers symbolique dans l'espace. Un vase funéraire avec des branches d'épinettes. Une horloge avec une forêt imprimée sur une plaque lumineuse. Un glaçon suspendu au dessus d'une basine d'eau dont le miroitement se réflète sur les murs. Des glaçons pris dans des branches d'épinette suspendus dans une pièce. Les gens étaient invités à s'allonger sous deux coquillages géants pour se protéger de la pluie des glaçons. Sous une coquille, on aperçoit son reflet fragmenté. Sous l'autre coquille, un ciel noir étoilé.

 

 

Festival de théâtre de rue de Lachine, Lachine, 2016

 

En collaboration avec la scénographe Sarah Lachance

Performance : Marijoe Foucher

 

*J'ai intégré à partir de cette version les rideaux transparents et la performance de la masse noire qui ont fait également partis de la performance Étude du vertige.

 

Cette deuxième version a été élaborée dans un espace couloir. Il y a toujours des glaçons pris dans des branches d'épinette. Les individus participants étaient invités à traverser une série de rideaux transparents suspendus dans l'espace. Une tente transparente, servant d'abris a été placée au milieu du couloir. Au fond du couloir, une performance d'une forme noire, qui agissait comme un point de fuit dans le « paysage » qui s'allongeait, se rétractait et interagîssait avec les individus participants. J'ai écrit des actions et des courts poèmes sur des boîtes lumineuses, les individus participants étaient libres de suivre, ou non, les suggestions écrites.

 

Theatre in the Bush (Rhamshackle Theatre), Whitehorse, 2017

 

Première version extérieure de l'installation et première version en forêt. Tout d'un coup, l'installation immersive épouse des formes plus organiques. Glaces suspendues, traversée de rideaux transparents, abris dans une tente transparente, la forme noire est toujours là aussi, qui interagît toujours avec les individus participants. Des suggestions d'actions sont aussi écrites sur des panneaux tout au long du parcours. Évolution naturelle de l'installation au cours de la soirée suivant les heures d'ensoleillement.

Dawn: Moment from which there is enough light so that surrounding objects are identifiable and activities can begin. It is formally defined as the moment from which the sun is 6 ° below the horizon in the morning.

 

A meeting place.

With yourself.

With others.

Between the invisible and the visible.


 

6th Degree Dawn is about this thin invisible boundary that makes us go from reality to dreamlike existence. Through the immersive, the project explores the relationship with others and with ourselves in a space that reflects a universe inspired by the forest where participant becomes part of a poetic whole.

 

*Project started in 2015 and is still evolving. A narration of the space which places the audience at the heart of the process.

 

 

Van Horne Station, Montreal, 2015

 

 

This residency allowed for the hatching and materialization of the symbolic universe in the space. A funerary vase with branches of spruce. A clock with a forest printed on a light plate. An ice cube suspended above a basin of water whose shimmer is reflected on the walls. Big ice cubes caught in spruce branches hanging everywhere in a room. People were invited to lie under two giant shells to protect themselves from the rain drops from the ice cubes. Under a shell, one sees its fragmented reflection. Under the other shell, a starry black sky.

 

 

Lachine Street Theatre Festival, Lachine, 2016

 

* For this version, I used the transparent curtains and the dark mass performance that were also part of the Étude du vertige (Study of Vertigo) performance.

 

In collaboration with scenographer Sarah Lachance

Performance: Marijoe Foucher

 

This second version was developed in a corridor space. There are always ice cubes caught in spruce branches. The participants were invited to traverse a series of clear curtains hanging in the space. A transparent shelter tent was placed in the middle of the corridor. At the end of the corridor, a performance of a dark form, that was acting like a vanishing point inthe ''landscape'' was lengthening and retracting and was interacting with the audience. I wrote actions and short poems on light boxes, the participants were free to follow, or not, the written suggestions.

 

Theatre in the Bush (Rhamshackle Theatre), Whitehorse, 2017

 

First outdoor version of the installation and first version in the forest. All of a sudden, the immersive installation marries more organic forms. Ice hanging, crossing of transparent curtains, shelter in a transparent tent, but the dark form remains the same interacts with the audience. Suggestions for action are also written on panels throughout the course. Natural evolution of the installation during the evening followed the hours of sunshine.

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